Réforme de l’indivision 2025 : ce qui change vraiment pour sortir de l’indivision successorale

Réforme de l’indivision 2025
Sommaire

Adoptée en première lecture le 6 mars 2025, la réforme de l’indivision successorale marque un tournant historique dans le droit français. Découvrez les 4 mesures révolutionnaires qui vont enfin permettre de débloquer des milliers de successions paralysées depuis des années.

Pourquoi cette réforme était-elle urgente ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 3,1 millions de logements vacants en France en 2023, soit 8% du parc immobilier national. Un chiffre qui a bondi de 60% en seulement 30 ans. Derrière ces portes closes se cachent souvent des situations d’indivision bloquées, où des héritiers se déchirent ou restent injoignables pendant des années.

Pendant ce temps, 4,1 millions de personnes sont mal-logées selon la Fondation Abbé Pierre. Le paradoxe est cruel : des milliers de biens restent vides tandis que la crise du logement s’aggrave.

La Direction Nationale d’Interventions Domaniales (DNID) intervient en moyenne 3 ans et demi après un décès pour gérer les successions vacantes. Un délai qui illustre l’ampleur du problème et la complexité administrative à laquelle sont confrontés les héritiers.

Face à ce constat alarmant, la députée Louise Morel (MoDem), soutenue par Nicolas Turquois et la ministre du Logement Valérie Létard, a porté une proposition de loi adoptée par 55 voix contre 1 à l’Assemblée nationale.

Les 4 mesures révolutionnaires de la réforme

1. La majorité simple remplace la règle des deux tiers

C’est LE changement majeur de cette réforme.

Jusqu’à présent, pour vendre un bien en indivision, il fallait réunir les deux tiers des droits indivis. Désormais, une simple majorité de plus de 50% suffit grâce à la modification de l’article 815-5-1 du Code civil.

Concrètement, qu’est-ce que cela change ?

Imaginons trois héritiers possédant respectivement 40%, 35% et 25% d’une maison familiale :

Avant la réforme :

  • Il fallait au minimum que deux héritiers représentant 67% des parts s’accordent
  • Un seul héritier détenant 34% pouvait bloquer toute vente

Après la réforme :

  • Deux héritiers représentant 51% peuvent engager la procédure de vente
  • L’héritier minoritaire ne peut plus bloquer indéfiniment la situation

⚠️ Attention : Cette procédure reste encadrée. Le juge doit vérifier que la vente ne porte pas « une atteinte excessive » aux droits des indivisaires opposants ou inactifs.

Quelle différence avec l’article 815-5 ?

Cette nouvelle procédure se distingue de l’article 815-5 du Code civil qui permet déjà la vente forcée sans condition de majorité, mais qui nécessite de prouver que le refus « met en péril l’intérêt commun » – une condition souvent difficile à démontrer.

La réforme crée donc une voie intermédiaire, plus accessible et plus rapide pour sortir d’une indivision bloquée.


2. Un mécanisme inédit pour les héritiers introuvables

La création d’un nouvel article 815-5-2 dans le Code civil constitue une innovation législative majeure. Ce dispositif permet à la DNID, agissant comme curateur, de vendre un bien indivis sur autorisation judiciaire dans des situations jusqu’ici sans issue.

Les 3 conditions cumulatives à remplir

Pour que ce mécanisme s’applique, trois critères doivent être réunis simultanément :

  1. L’indivision existe depuis au moins 10 ans
  2. Un indivisaire est décédé depuis au moins 2 ans et sa succession a été déclarée vacante
  3. L’identité ou l’adresse d’un ou plusieurs indivisaires reste inconnue malgré toutes les recherches entreprises

Les garanties pour protéger les absents

Cette procédure n’est pas une autorisation de vendre sans précaution. Plusieurs garde-fous ont été instaurés :

  • Obligation de diligences : Le demandeur doit prouver avoir tout mis en œuvre pour identifier et localiser les héritiers manquants
  • Contrôle judiciaire : L’autorisation du juge est obligatoire, et celui-ci vérifie que la vente ne porte pas une atteinte excessive aux intérêts des indivisaires absents
  • Consignation des fonds : Comme dans la loi Letchimy applicable en outre-mer, le produit de la vente correspondant aux parts des héritiers introuvables sera placé sous séquestre jusqu’à leur retour

Cette mesure vise particulièrement les situations où des successions restent bloquées pendant des décennies, avec des héritiers ayant émigré, disparu, ou dont on a perdu toute trace.


3. Une base de données nationale des biens abandonnés

L’article 1 de la réforme prévoit la création d’une base de données nationale recensant l’ensemble des biens en situation de déshérence ou d’abandon.

Quels biens seront répertoriés ?

Cette cartographie inédite inclura :

  • Les parcelles en état d’abandon manifeste
  • Les biens sans maître (sans successible depuis plus de 30 ans)
  • Les successions vacantes gérées par la DNID
  • Les successions en déshérence

Pourquoi c’est une révolution ?

Jusqu’à présent, aucun outil centralisé ne permettait d’avoir une vision d’ensemble de ces biens abandonnés. Les collectivités territoriales, confrontées à des immeubles en ruine ou des terrains laissés à l’abandon sur leur territoire, n’avaient aucun moyen simple de connaître la situation juridique exacte de ces propriétés.

Avec cette base de données :

  • Les élus locaux pourront identifier rapidement si un bien abandonné fait l’objet d’une succession en indivision
  • Les collectivités pourront prendre les mesures adaptées : programmes de rénovation, rachat, portage foncier
  • L’État disposera d’une mesure précise de l’ampleur du phénomène pour adapter ses politiques publiques

Cette transparence constitue un outil précieux pour la revitalisation urbaine et la lutte contre les logements vacants, particulièrement dans les centres-villes dévitalisés.


4. L’expérimentation du modèle alsacien-mosellan

À titre expérimental pendant 5 ans, certaines zones géographiques définis par arrêté du ministre de la Justice pourront appliquer une procédure d’accélération du partage judiciaire inspirée du droit local alsacien-mosellan.

Comment fonctionne ce dispositif ?

Le mécanisme repose sur une présomption de consentement :

  1. Un indivisaire inactif reçoit une mise en demeure
  2. S’il ne constitue pas de mandataire dans le mois suivant cette mise en demeure
  3. Il est présumé consentir au partage, qui devient obligatoire pour lui

Cette approche inverse la logique habituelle : au lieu de devoir obtenir l’accord actif de tous, c’est l’absence de réaction qui vaut acceptation.

Pourquoi s’inspirer de l’Alsace-Moselle ?

En Alsace-Moselle, où subsiste un droit local particulier, les procédures de sortie d’indivision sont beaucoup plus rapides et moins coûteuses. Le système mise sur la médiation pilotée par les notaires plutôt que sur le contentieux judiciaire systématique.

Les résultats sont probants :

  • Réduction significative des délais de règlement des successions
  • Coûts moindres pour les héritiers
  • Moins de contentieux devant les tribunaux

Cette expérimentation permettra d’évaluer si ce modèle peut être généralisé à l’ensemble du territoire national après 2030.

La loi Letchimy : le modèle d’outre-mer qui inspire la réforme

La réforme métropolitaine s’inspire largement de la loi du 27 décembre 2018, dite « loi Letchimy-Faure », qui s’applique déjà dans les départements et régions d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion, Mayotte, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon).

Pourquoi l’outre-mer avait-il besoin d’une loi spécifique ?

En outre-mer, 40% des biens privés sont bloqués dans des indivisions successorales non résolues, constituant un frein majeur au développement du logement et à l’activité économique. Certaines successions restent en suspens depuis plusieurs générations, rendant impossible toute transaction immobilière.

Les principes de la loi Letchimy

Cette loi, applicable jusqu’au 31 décembre 2028, introduit plusieurs innovations désormais reprises pour la métropole :

1. La majorité suffit

2. Le notaire au cœur du dispositif

  • Le notaire peut intervenir directement sans passer systématiquement par le juge
  • Cela accélère considérablement les procédures et réduit les coûts

3. Des garanties renforcées

  • Préavis de 3 mois : les héritiers silencieux reçoivent une notification officielle leur permettant de prendre connaissance du projet et de s’opposer
  • Consignation des fonds : pour les héritiers introuvables, leur part du produit de la vente est placée sur un compte sécurisé jusqu’à leur réapparition ou la régularisation de leur succession

Le bilan prometteur

Après plus de 6 ans d’application, la loi Letchimy a permis de débloquer des centaines de successions en outre-mer, démontrant l’efficacité de ces mécanismes simplifiés. C’est ce succès qui a convaincu les parlementaires d’étendre ces principes à la métropole.

Le rôle renforcé du juge : entre simplification et protection

Contrairement à une idée reçue, cette réforme ne supprime pas le contrôle judiciaire. Elle le réoriente vers une mission de garant de l’équilibre plutôt que d’arbitre systématique.

Ce que vérifie désormais le juge

Dans les nouvelles procédures, le magistrat s’assure que :

  • Le prix de vente est juste et raisonnable : pas de bradage du bien au détriment des minoritaires
  • Les droits des héritiers minoritaires sont respectés : la vente ne doit pas porter une atteinte excessive à leurs intérêts
  • Toutes les diligences ont été accomplies : pour les héritiers absents, le demandeur doit prouver avoir réellement cherché à les localiser
  • La procédure suivie est régulière : respect des délais de préavis, notifications conformes, etc.

Médiation d’abord, justice ensuite

La philosophie de la réforme privilégie la conciliation amiable via les notaires plutôt que l’affrontement judiciaire. Le juge n’intervient qu’en dernier recours, lorsque le dialogue est rompu ou impossible.

Cette approche devrait considérablement réduire l’engorgement des tribunaux actuellement submergés par les contentieux liés aux indivisions.

Quels impacts concrets pour les héritiers ?

1. Des délais enfin raisonnables

Actuellement, sortir d’une indivision successorale prend souvent plusieurs années, voire une décennie dans les cas complexes. Avec les nouveaux mécanismes, les délais devraient être ramenés à quelques mois dans la plupart des situations.

2. Des coûts maîtrisés

Les héritiers ne continueront plus à payer indéfiniment :

  • La taxe foncière sur un bien qu’ils ne peuvent ni vendre ni occuper
  • Les charges de copropriété qui s’accumulent
  • Les frais d’entretien d’une maison familiale qui se dégrade
  • Les honoraires d’avocat pour des procédures qui s’éternisent

Ces dépenses, qui peuvent représenter plusieurs dizaines de milliers d’euros sur 10 ans, seront considérablement réduites.

3. Moins de conflits familiaux

Les indivisions qui s’éternisent sont une source majeure de conflits entre héritiers. En permettant un déblocage plus rapide, la réforme devrait apaiser de nombreuses tensions familiales et éviter que des désaccords patrimoniaux ne détruisent des relations fraternelles.

4. La fin des situations absurdes

Plus besoin de subir le blocage d’un héritier minoritaire qui refuse toute discussion par principe, ou l’impossibilité de vendre parce qu’un cohéritier a disparu à l’étranger il y a 15 ans.

Quels impacts concrets pour les héritiers ?

1. Des délais enfin raisonnables

Actuellement, sortir d’une indivision successorale prend souvent plusieurs années, voire une décennie dans les cas complexes. Avec les nouveaux mécanismes, les délais devraient être ramenés à quelques mois dans la plupart des situations.

2. Des coûts maîtrisés

Les héritiers ne continueront plus à payer indéfiniment :

  • La taxe foncière sur un bien qu’ils ne peuvent ni vendre ni occuper
  • Les charges de copropriété qui s’accumulent
  • Les frais d’entretien d’une maison familiale qui se dégrade
  • Les honoraires d’avocat pour des procédures qui s’éternisent

Ces dépenses, qui peuvent représenter plusieurs dizaines de milliers d’euros sur 10 ans, seront considérablement réduites.

3. Moins de conflits familiaux

Les indivisions qui s’éternisent sont une source majeure de conflits entre héritiers. En permettant un déblocage plus rapide, la réforme devrait apaiser de nombreuses tensions familiales et éviter que des désaccords patrimoniaux ne détruisent des relations fraternelles.

4. La fin des situations absurdes

Plus besoin de subir le blocage d’un héritier minoritaire qui refuse toute discussion par principe, ou l’impossibilité de vendre parce qu’un cohéritier a disparu à l’étranger il y a 15 ans.

Les cas particuliers : terrains agricoles et biens professionnels

Les terrains agricoles en indivision

Les terrains agricoles en indivision représentent un enjeu spécifique. Ces biens, souvent transmis de génération en génération, se retrouvent fréquemment morcelés entre de nombreux héritiers dont certains n’ont plus aucun lien avec l’agriculture.

Impact de la réforme :

  • Facilitation du regroupement parcellaire
  • Possibilité pour les exploitants de racheter les parts des héritiers non-agriculteurs plus facilement
  • Clarification de la situation foncière des exploitations familiales

Les biens immobiliers professionnels

Pour les biens professionnels (commerces, bureaux, ateliers) bloqués en indivision, la réforme permettra de relancer leur mise sur le marché ou leur exploitation, favorisant ainsi l’activité économique locale.

Fiscalité : qu’est-ce qui change pour l’IFI et les droits de succession ?

Impact sur l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI)

Les biens en indivision sont soumis à l’IFI pour chaque indivisaire au prorata de ses droits. Avec la possibilité de sortir plus rapidement de l’indivision :

  • Les héritiers souhaitant vendre pour ne plus être assujettis à l’IFI pourront le faire plus facilement
  • La valorisation des biens sera actualisée plus fréquemment, évitant les décalages entre valeur fiscale et valeur de marché

Droits de succession et optimisation

La réforme n’impacte pas directement le calcul des droits de succession, mais elle influence les stratégies d’optimisation :

  • Possibilité de céder ses parts plus rapidement pour alléger son patrimoine taxable
  • Meilleure liquidité du patrimoine immobilier familial
  • Réduction des frais de gestion qui grevaient la valeur nette transmise

Prochaines étapes : calendrier législatif

Le texte adopté en première lecture à l’Assemblée nationale le 6 mars 2025 doit maintenant poursuivre son parcours législatif :

📅 Calendrier prévisionnel

Printemps 2025 : Examen par le Sénat en première lecture

Été 2025 : Navette parlementaire si des amendements sont adoptés

Automne 2025 : Adoption définitive et promulgation de la loi

2026 : Entrée en vigueur progressive des dispositions

2026-2030 : Phase d’expérimentation du modèle alsacien-mosellan dans les territoires sélectionnés

Modifications attendues ?

Les parlementaires s’attendent à peu d’amendements substantiels au Sénat, tant la proposition répond de manière pragmatique aux défis actuels et bénéficie d’un large consensus politique.

Quelques ajustements techniques pourraient être apportés, notamment sur :

  • Les modalités précises de la base de données nationale
  • Les garanties supplémentaires pour les héritiers absents
  • Le périmètre de l’expérimentation alsacienne-mosellane

Ce qu’il faut retenir de cette réforme historique

  • La règle de la majorité simple (50% + 1) remplace les deux tiers pour vendre un bien en indivision
  • Un mécanisme spécifique pour débloquer les successions avec héritiers introuvables après 10 ans
  • Une base de données nationale pour cartographier tous les biens abandonnés
  • L’expérimentation du modèle alsacien-mosellan pendant 5 ans dans certaines zones
  • Des délais et coûts considérablement réduits pour les héritiers
  • Un rôle renforcé des notaires dans la médiation et la résolution amiable
  • Des milliers de logements libérés pour contribuer à résoudre la crise du logement

Vos questions fréquentes sur la réforme 2025

Quand la réforme entrera-t-elle en vigueur ?

L’adoption définitive est prévue pour l’automne 2025, avec une entrée en vigueur progressive à partir de 2026. Certaines mesures, comme la base de données nationale, nécessiteront des décrets d’application.

La réforme s’applique-t-elle aux indivisions en cours ?

Oui, une fois promulguée, la loi s’appliquera à toutes les indivisions existantes, même antérieures à 2025, dès lors qu’elles remplissent les conditions prévues (notamment le délai de 10 ans pour certaines procédures).

Que faire si je suis en indivision actuellement ?

Vous pouvez d’ores et déjà :

  1. Faire réaliser un état des lieux juridique de votre situation par un notaire
  2. Recenser tous les indivisaires et leurs coordonnées
  3. Envisager une médiation amiable avant l’entrée en vigueur de la réforme
  4. Consulter les différentes options pour sortir d’indivision

La réforme permet-elle de forcer un héritier à vendre ?

La réforme facilite la vente lorsqu’une majorité d’indivisaires (51%) la souhaite, mais elle ne supprime pas tous les garde-fous. Le juge continue de contrôler que la vente ne porte pas une atteinte excessive aux droits des minoritaires.

Puis-je toujours racheter les parts d’un co-héritier ?

Absolument. Le rachat de parts reste une option privilégiée pour sortir de l’indivision. La réforme n’empêche aucune solution amiable, elle facilite simplement le déblocage en cas d’échec de la négociation.


Comment se préparer à ces changements ?

Pour les héritiers actuellement en indivision :

  1. Anticipez la réforme en engageant dès maintenant des discussions avec vos co-héritiers
  2. Faites évaluer votre bien pour connaître sa valeur de marché actuelle
  3. Consultez un notaire pour explorer toutes les options : partage amiable, rachat, vente
  4. Rassemblez vos documents : titre de propriété, coordonnées de tous les indivisaires, preuves de paiement des charges

Pour les professionnels du droit et de l’immobilier :

  1. Formez-vous aux nouvelles procédures dès leur entrée en vigueur
  2. Informez vos clients sur les opportunités offertes par la réforme
  3. Préparez vos outils pour gérer l’afflux probable de dossiers de sortie d’indivision

Conclusion : une modernisation attendue du droit des successions

Cette réforme de l’indivision 2025 constitue la plus importante modernisation du droit des successions depuis des décennies. En trouvant un équilibre subtil entre simplification des procédures et protection des droits individuels, elle répond enfin à une situation qui paralysait des milliers de familles.

Les 3,1 millions de logements vacants ne disparaîtront pas du jour au lendemain, mais les outils sont désormais en place pour inverser la tendance. Pour les héritiers coincés dans des indivisions interminables, cette réforme représente un espoir concret de retrouver leur liberté patrimoniale.

L’objectif est clair : débloquer les successions, revitaliser le parc immobilier, et mettre fin à des situations absurdes qui pouvaient durer des décennies. Un défi considérable, mais les premières estimations sont encourageantes : les délais moyens de sortie d’indivision pourraient être divisés par deux, voire par trois dans certains cas.

Reste maintenant à voir comment cette réforme sera appliquée concrètement par les tribunaux et les notaires, et si les résultats seront à la hauteur des attentes. Les cinq années d’expérimentation du modèle alsacien-mosellan fourniront des données précieuses pour affiner le dispositif et envisager sa généralisation.


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Sources : Assemblée nationale, Sénat, Banque des Territoires, Actu-Juridique.fr, Legifrance

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